Les systèmes agricoles qui reposent massivement sur l’utilisation des mécanismes écologiques plutôt que sur des intrants exogènes permettent d’inverser l’érosion de la biodiversité des paysages agricoles, mais quelles sont leurs performances globales ?

La thèse vise à évaluer les performances environnementales, zootechniques et agronomiques de fermes d’élevage qui mettent en œuvre de façon forte, voire extrême, les principes de l’agroécologie et qui visent non seulement la fourniture de produits animaux mais également la restauration de la biodiversité végétale et animale des paysages agricoles. Le rôle des animaux d’élevage comme force motrice de la restauration de cette biodiversité, entre autres à travers le pâturage, sera une question centrale de la thèse. Une étude bibliographique identifiera les défis posés par ces systèmes aux approches d’évaluation par analyse du cycle de vie et des services écosystémiques. Après la proposition d’une méthode d’évaluation systémique et multicritère qui répond à ces défis, les données nécessaires seront collectées auprès d’un réseau de fermes d’élevage diversifiées, qui suivent cette approche agroécologique forte. L’analyse des liens entre pratiques et performances servira de base pour proposer des stratégies aux éleveurs envisageant une telle transition agroécologique.

Ecole doctorale

EGAAL (Ecologie, Géosciences, Agronomie, Alimentation), Université Bretagne Loire

Directeur de thèse

Hayo van der Werf (INRAE Bretagne-Normandie, UMR SAS)

Responsable de la thèse

Michael Corson

Thèse co-financée par l'ADEME et la Région Bretagne