Impact environnemental des systèmes ruminants bio.

Résumé

Il s’agit d’évaluer l’impact environnemental (sur air et eau) des systèmes d’élevage de ruminants en agriculture biologique (NH₃, N₂O, NO₃, CH₄, CO₂,).

Le projet s’articule autour de deux approches, l’une très précise dans deux stations expérimentales biologiques, l’autre en fermes d’éleveurs biologiques ou de lycée agricole au système proche des systèmes d’élevage étudiés en station et que nous appelleront « fermes satellites ».

Les calculs en stations expérimentales seront réalisés à partir de données journalières concernant l’alimentation des animaux, les productions, l’utilisation des parcelles par les animaux et toutes les pratiques de fertilisation et de récolte. Tous les flux internes et externes de matières seront l’objet de pesées et d’analyses. Les modèles retenus pour les émissions de GES seront comparés, pour chaque poste du système de production, aux facteurs d’émissions IPCC souvent retenues dans les analyses de cycle de vie publiées à ce jour.

Les deux types de suivis ont ainsi servi de base à une proposition de méthode d’évaluation utilisable en élevage qui permette d’une part de comparer les points qui caractérisent la production en agrobiologie et d’autre part de comparer les modes de production dans leur globalité, en agrégeant l’ensemble des émissions dans un calcul à l’unité de produit sortie de l’exploitation, calcul de type analyse de cycle de vie permis par la prise en compte des énergies directes et indirectes consommées sur les exploitations.

L’usage, aux différents postes du système de production, d’une succession de modèles élémentaires permettra de mieux tenir compte notamment des rations instantanées, des systèmes d’alimentation, des systèmes fourragers, des fertilisations et des pratiques qui pourraient discriminer les systèmes en agriculture biologique. D’autre part, une approche simplifiée sera mise au point pour être appliquée sur les fermes satellites des réseaux d’élevages choisies pour leur similarité de système. Ils permettront poste par poste une comparaison des systèmes entre élevages biologiques eux mêmes et à des systèmes d’élevages conventionnels, ils seront généralisés aux élevages biologiques de la bases de données nationales des réseaux d’élevage biologiques des fermes d’éleveurs suivies (il ne s’agit pas de cas types modélisés) dont les variables seront complétées.